Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 00:16
Boutès                                                                               


de Pascal Quignard

Mis en ligne : [25-01-2009]

Domaine : Littérature


Pascal Quignard (né en 1948) est un écrivain français. Il a été lauréat du prix Goncourt 2002 pour Les Ombres errantes publié chez Grasset. Violoncelliste, il fonde le Festival d'opéra et de théâtre baroque de Versailles et écrit le scénario du film Tous les matins du monde. Parmi ses oeuvres récentes : Le salon du Wurtemberg (1986), La leçon de musique (1987), Les escaliers de Chambord (1989), L'occupation américaine (1994), Le sexe et l'effroi (1994), Terrasse à Rome (2000), Les ombres errantes (2002), Villa Amalia (2006).

 


Pascal Quignard, Boutès, Paris, Editions Galilée, Août 2008, 88 pages.



Une légende raconte que des marins attirés par le chant des oiseaux périraient sur les rives d'une île mystérieuse et que passant à proximité de l'île les navigateurs effrayés se remplissaient les oreilles de cire pour ne pas être déroutés et mourir. Ulysse qui souhaitait entendre le chant se fit attacher les pieds et les mains au mât de son navire. Boutès sauta.
Partager cet article
Repost0
28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 23:51
Théâtre                                            


de Jean Anouilh

Mis en ligne : [25-01-2009]

Domaine : Lettres

anouilh 1
anouilh-2.jpg
Jean Anouilh (1910, 1987) figure parmi les grands auteurs dramatiques français de l'époque moderne. Ecrivain satirique, joignant l'amertume à l'humour, il prend pour thèmes les drames nés du heurt de la pureté, de l'enfance et des compromissions sociales et politiques. Anouilh a lui même classé son théâtre en "pièces noires", "pièces roses", "pièces grincantes", "pièces brillantes", pièces costumées", "pièces farceuses" et pièces secrètes". Parmi ses oeuvres principales : Le voyageur sans bagages (1937), Le bal des voleurs (1938), Antigone (1944), La répétition ou l'amour puni (1950), Pauvre Bitos (1956), Beckett ou l'Honneur de Dieu (1959).
 

Jean Anouilh, Théâtre (tomes I et II), Paris, Gallimard - Bibliothèque de la Pléiade ,Octobre 2007, 1438 et 1560 pages.

 

Peu d’œuvres ont été aussi mal jugées que celle d’Anouilh. Plusieurs raisons à cela : cinquante ans de succès public, ce qui ne se pardonne pas ; un anti-conformisme social, politique et culturel dont on a fait un délit d’opinion ; la célébrité d’Antigone, qui est l’arbre qui dispense d’aller faire un tour en forêt ; le recours, enfin, à des formes (farce, drame, tragédie, toutes les sortes de comédie), à des procédés (agilité technique, structures ingénieuses, répliques brillantes) et souvent à une tradition (duchesses et généraux, sofas et bergères, Toto et Marie-Christine) qui, associés, forment la façade et dissimulent la vraie nature de ce théâtre essentiellement poétique. Les rituels sociaux y cachent des vertiges, les rires soudains y sont la politesse de désespoirs durables. « Sous [s]on petit chapeau d’Arlequin », Anouilh cache une « grande oreille de janséniste ». Quels que soient le cadre (mythologique, historique, contemporain) et la tonalité (rose, noire, grinçante…) de ses pièces, les mêmes questions sont présentes : l’identité, l’impossible relation à autrui, la douleur née des compromissions, la nostalgie de la pureté, l’irrémissibilité du temps. Il est aussi difficile d’être en bons termes avec soi – « Je suis rentré en moi-même plusieurs fois. Seulement, voilà, il n’y avait personne » – que de connaître autrui : « Quel monde incompréhensible, les autres... » Bref, si « les autres » ne sont pas exactement « l’enfer », les pièces d’Anouilh ont souvent la tension d’un huis clos, et l’auteur de Becket est bel et bien, à sa manière, un dramaturge de l’existence.

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 00:25
Barbey d'Aurevilly                   
                                                                           

de Michel Lécureur

Mis en ligne : [28-01-2009]

Domaine : Lettres


 

Michel Lécureur est l'auteur de nombreux ouvrages sur Marcel Aymé, auteur dont il a dirigé la publication des œuvres romanesques et un Album dans La Pléiade. Biographe de Marcel Aymé, Raymond Queneau, René Fallet (Belles Lettres)., il est passionné depuis toujours par Barbey d'Aurevilly, mutuel auquel il a consacré ses premières recherches ainsi que Barbey d'Aurevilly ensorcelé du Cotentin (en collaboration avec Christiane Lécureur aux éditions Magellan)

 


Michel Lécureur, Barbey d'Aurevilly, Paris, Fayard, Mai 2008, 535 pages.


 

Barbey d'Aurevilly (1808-1889), Normand républicain puis monarchiste catholique ultramontain, a toujours été un franc-tireur dans son propre camp, allant même jusqu'à oublier ses convictions réactionnaires pour avancer des idées parfaitement novatrices. Dandy féru de lord Byron, de Chateaubriand ou de J. de Maistre, Barbey d'Aurevilly se révéla à la fois fin critique littéraire et polémiste outrancier. Il fustigea Hugo, Zola et Flaubert pour mieux encenser Balzac et Baudelaire. Mais ce journaliste boulimique et influent qui peina pourtant longtemps à publier ses textes, a-t-il été véritablement reconnu comme romancier de son vivant ? L'origine de la particule nobiliaire de Barbey d'Aurevilly, ses études à Valognes, ses amours avec Louise Cautru des Costils puis, plus tard, avec la baronne de Bouglon, ses relations avec Maurice et Eugénie de Guérin ont fait l'objet de plusieurs interprétations approximatives voire erronées, que Michel Lécureur a su démêler. Dans cette biographie richement documentée, M. Lécureur a respecté l'un des aphorismes de l'auteur des Diaboliques et d'Une vieille maîtresse, selon lequel « l'érudition par-dessus c'est le fardeau, par-dessous c'est le piédestal ».

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 00:35

L'heure de la fermeture

dans les jardins d'occident           


par Bruno de Cessole

Mis en ligne : [25-01-2009]

Domaine : Lettres


 

Bruno de Cessole, journaliste et critique littéraire, a collaboré à plusieurs journaux : Magazine Hebdo, Le Figaro, L’Express, Le Point, Les Nouvelles Littéraires, Les Lettres françaises. Il a dirigé La Revue des Deux Mondes et il est l’actuel directeur des pages culturelles de Valeurs actuelles.
 

Bruno de Cessole, L'heure de la fermeture dans les jardins d'occident, Paris, Editions de la Différence, Août 2008, 400 pages.

 

Philippe Montclar, jeune étudiant en lettres en quête d’absolu, rencontre par hasard, dans les allées du jardin du Luxembourg, Frédéric Stauff, philosophe que l’intelligentsia parisienne a d’abord porté aux nues puis excommunié. Fasciné par le personnage dont nul ne parle plus, il enquête sur son passé et cherche à le revoir. Peu à peu se noue entre eux une relation amicale qui évolue vers des rapports de maître à disciple. Au fil de déambulations dans les jardins et les cimetières de Paris, de conversations dans les arrière-salles de cafés, Frédéric Stauff confie au jeune Montclar l’histoire de sa vie, sa conversion à un mode d’être obscur et anonyme qui prône le suicide comme seule issue philosophique à l’existence, le seul acte créateur de liberté. Pour le convaincre, il lui raconte les échecs splendides de vies exemplaires: Senancour, Leopardi, Cingria, Walser, Nietzsche... Pourquoi Montclar, d’abord fasciné, va-t-il se mettre à douter de son maître ? Un voyage à Rome auprès d’un ancien camarade spécialiste du suicide dans la Rome antique l’amène à se demander s’il n’est pas manipulé par un héritier des sophistes. Ariane, maîtresse de Montclar, sera l’instrument du destin.

 

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 11:49
Journaux        
de guerre             
          
 

par Ernst Jünger

Mis en ligne : [23-01-2009]

Domaine : Lettres



 

Ernst Jünger (1895, 1998) est un écrivain et essayiste allemand. Figure intellectuelle majeure de la révolution conservatrice à l'époque de Weimar, il est devenu célèbre après la publication dans Orages d'acier (1920) de ses souvenirs de la Première Guerre mondiale. Il a publié des récits et de nombreux essais ainsi qu'un journal des années 1939-1948 puis 1965-1996. Parmi ses oeuvres les plus marquantes :  Sur les falaises de marbre (1939), La Paix (1941-1942), Héliopolis (1942), Le Traité du Rebelle (1951), Le Noeud Gordien (1953), Traité du Sablier (1954), Chasses subtiles (1967), Eumeswil (1977), Soixante-dix s'efface (1980-1981), L'Auteur et l'Ecrivain (1981-1987), Le Problème d'Aladin (1983), Une dangereuse rencontre (1985), Sous le signe de Halley (1987).
 

Ernst Jünger, Journaux de guerre, Tome 1 : 1914-1918, Tome II : 1939-1948, Paris, Gallimard - Bibliothèque de la Pléiade, février 2008, 870 pages et 1373 pages.

Tome I : « Un jeu magnifique et sanglant auquel les dieux prenaient plaisir » : on songe à Homère et à la guerre de Troie ; c'est 14-18 vue par Jünger. L'idée que des hommes aient pu consentir librement à une telle épreuve est presque scandaleuse aujourd'hui. On préfère penser que les combattants furent des victimes et souligner ce que leur héroïsme doit à la contrainte. Alors Jünger, évidemment, dérange. En 1920, Orages d'acier décrit une expérience des limites dont il a clairement consenti à payer le prix. Un jeu de vie ou de mort, comme une partie de chasse, mais dotée d'une justification morale : chasseur et gibier échangent constamment leur rôle. Jünger, qui n'est pas un fou, ne nie pas que la guerre soit terrible. Simplement, il montre qu'elle transforme l'homme de l'intérieur autant qu'elle l'agresse de l'extérieur. Sous le feu, il prenait des notes. Entre ces notes et les livres, « il y a toute la distance qui sépare l'action de la littérature ». Littérature: il s'agit de cela, plus que d'histoire. C'est l'essence anhistorique de la guerre éternelle que Jünger découvre sur le front et consigne dans son journal. En joignant aux versions définitives un choix de textes et de fragments retranchés, ce volume prend en compte les journaux de Jünger dans toute leur complexité. Tome II : 1939. Mobilisé par un régime qu'il déteste, Jünger est à nouveau sous l'uniforme. Ce n'est plus le même homme, ni la même armée. L'expérience, elle aussi, sera différente. Après une campagne au cours de laquelle il n'est jamais en première ligne, et à part une mission dans le Caucase comme observateur, il est un occupant à Paris, puis le chroniqueur d'un coin d'Allemagne occupée. Les journaux de la Première Guerre s'organisaient en grands chapitres ; ceux de la Seconde sont datés au jour le jour. Dans un décousu apparent et très concerté, ils font place à des notations sur les opérations militaires, à des rencontres avec écrivains et intellectuels, à l'examen de soi, des hommes et de la nature, aux amours, aux rêves, aux lectures. Jünger lit notamment la Bible ; le christianisme devient pour lui un allié contre le nihilisme triomphant. Sans dissimuler son hostilité aux nazis et à l'antisémitisme officiel (il lui arrive de saluer militairement les porteurs de l'étoile jaune), il reste à son poste et n'attaque pas le régime de front. On parle d'émigration intérieure pour qualifier cette position complexe, que les contempteurs habituels de Jünger simplifient à l'envi. Hannah Arendt était plus nuancée. Tout en constatant les limites de cette attitude, elle voyait dans les journaux de l'occupant Jünger « le témoignage le plus probant et le plus honnête de l'extrême difficulté que rencontre un individu pour conserver son intégrité et ses critères de vérité et de moralité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible ».

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:11
Les pieds dans l'eau                 
 

par Benoît Duteurtre

Mis en ligne : [12-01-2009]

Domaine : Lettres


 

Benoît Duteurtre est un romancier, essayiste et critique musical français, né en 1960. Il est également producteur et animateur d'une émission de radio musicale. Il a récemment publié Tout doit disparaitre (1992), Gaieté parisienne (1996), Le voyage en France (Prix Médicis, 2001), Service clientèle (2003), La petite fille et la cigarette (2005), Chemins de fer (2006).
 

Benoît Duteurtre, Les pieds dans l'eau, Paris, Gallimard, août 2008, 256 pages.

 

« Le 29 septembre 1990, une vingtaine de descendants de René Coty se retrouvèrent à l’Élysée. Chez les petites-filles du Président, d’ordinaire si ardentes à rompre avec le passé, l’opportunité sembla éveiller un brin d’amusement. Les années glorieuses s’éloignaient suffisamment pour prendre un arrière-goût folklorique. Tout le monde avait oublié le nom de Coty – sauf pour le confondre avec celui d’un parfumeur. L’époque présidentielle ne représentait plus une menace avec ses privilèges. Rien ne pouvait désormais entraver le triomphe de cette vie normale vers laquelle ma famille inclinait depuis trente ans. »

Avec ce roman familial, Benoît Duteurtre déploie son art d’humoriste social sur un mode plus intime. À l’ombre des falaises d’Étretat, il observe les transformations de la bourgeoisie en vacances, le catholicisme revisité par mai 68 et sa propre évolution de jeune homme moderne à la découverte de la nostalgie.

 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 23:32
Chroniques 1968                       

 

Chroniques d'Alexandre Vialatte

Mis en ligne : [2-01-2009]

Domaine : Lettres




 

Alexandre Vialatte (1901-1971) est l’auteur d’une douzaine de romans dont Battling le Ténébreux, Les Fruits du Congo, Le Fidèle Berger. Chroniqueur (notamment au journal La Montagne pour lequel il écrivit neuf cents chroniques), poète, traducteur de Nietzsche et de Thomas Mann, il fut aussi celui qui traduisit et fit connaître Kafka en France. Parues en 2000 dans la collection " Bouquins ", ses Chroniques de la Montagne ont été vendues à près de trente mille exemplaires.

Alexandre Vialatte, Chroniques 1968, Paris, Julliard, octobre 2008, 342 pages.

Les célébrations de Mai 68 s’achèvent… Laissons à Alexandre Vialatte le soin de les clore. Avec poésie, sagesse et irrévérence. Qu’est-ce, selon Vialatte, que la révolution ? " Un voisin chauve qui passe la tête au-dessus d’une muraille de silence. " Les motivations des jeunes à agir ? " D’autres dataient de Verdun, de Diên Biên Phu, de l’OAS, de l’exode ou du marché noir. Ils ont voulu eux aussi dater de quelque chose. D’un événement qui les révèle à eux-mêmes. Et ils ont forcé l’événement. " Conclusion ? " Ils ont ressemblé à leurs pères. On ne va pas contre l’hérédité. " Et demain, que restera-t-il de Mai 68 ? " Tout dépendra des gouvernements. De l’intérêt qu’auront les plus forts à minimiser l’aventure ou à en faire dater la naissance de leur règne ", prophétise-t-il à la date du 15 décembre 1968. Dans ce volume qui rassemble le millésime 1968 des chroniques d’un observateur inégalable des mœurs de son temps, on n’apprendra en réalité presque rien sur les " événements de Mai ", mais en revanche mille détails essentiels sur les océans, les fleuves et les îles ; les montagnes, les plaines et les continents – qui ont en commun de " remonter à la plus haute Antiquité ". Et on y croisera surtout la route de l’homme, " enfant chéri de cette chronique ", " vaincu par ses conquêtes ", dont Vialatte se demande : " Que pouvait-il faire sans auto à laver ? " De Pierre Desproges à Amélie Nothomb, de plus en plus nombreux sont ceux qui revendiquent une filiation avec l’humour absurde et le style prodigieux d’Alexandre Vialatte.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 23:31
Tombeau d'Achille                    
 
par Vincent Delecroix
Mis en ligne : [2-01-2009]
Domaine : Lettres

 

Vincent Delecroix est né en 1969. Il vit et enseigne la philosophie à Paris. Il est l'auteur de trois romans publiés aux Éditions Gallimard, À la porte (collection blanche, 2004), Ce qui est perdu (collection blanche, 2006) et La chaussure sur le toit (collection blanche, 2007).


Vincent Delecroix, Tombeau d'Achille, Paris, Gallimard, octobre 2008, 176 pages.

 

« Il était votre héros, peut-être, parce qu'il était le plus grand des héros, le plus beau, le plus fort, le plus courageux ou le plus inflexible, quand vous n'étiez pas si beau, quand un regard minaudant vous tourneboulait pour votre honte, quand il aurait fallu se montrer ferme et que vous vous découvriez faible. Ou peut-être parce que sa mère était une déesse marine, ou parce que lui aussi pouvait cesser de jouer brusquement pour longuement bouder en cas de notoire injustice. […] Parce que, aussi, il faut bien l'avouer, il était de tempérament colérique et que vos caprices de gamin en était blasonnés d'or, ou que son orgueil était une qualité divine et non un vilain défaut. Parce qu'il n'était pas chafouin comme Ulysse, pontifiant comme Nestor, stupide comme Agamemnon, lâche comme Pâris – et surtout pas cocufié comme Ménélas. Parce qu'il était pur, dans sa violence comme dans sa magnanimité, dans son chagrin comme dans sa joie triomphante. Et il semblait qu'à le suivre vous étiez purifié, plongé au feu, comme lui-même le fut, enfant, par sa mère. […] Et toujours le soleil serait sans défaut, les paroles droites, la nuit profonde et immensément riche d'étoiles. »
Dans ces pages à la tonalité grave et émouvante, Vincent Delecroix se livre à une forme d'auto-analyse « sous le bouclier d'Achille », opposant le rusé et sage Ulysse – qu'il n'aime pas – au bouillant et admirable Achille. À la vie tranquille et sans gloire du premier – et de bien des hommes, il fait l'éloge de la vie brève et éclatante du second, préférant, dans ce trajet vers une mort inéluctable qu'est toute existence, l'exaltation et le risque de la course en avant à la médiocrité obscure et mesquine de la prudence.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 23:31
Prends garde                            
à la douceur  des choses
 
par  Frédéric Martinez 
Mis en ligne : [2-01-2009]
Domaine : Lettres

 

Frédéric Martinez est né en 1973. Docteur ès lettres, il est l'auteur de Maurice Denis, les couleurs du Ciel (Editions franciscaines, mars 2007).


Frédéric Martinez, Prends garde à la douceur des choses,  Paul-Jean Toulet, une vie en morceaux, Taillandier, Septembre 2008, 349 pages .

 

Toulet est un sentiment, un état d'âme. Son français est une grâce. Son œuvre est une confidence. Ceux qui la reçoivent ne l'oublient pas. Contemporain de Proust, d'Apollinaire, il fut une figure du Paris 1900, un opiomane notoire et le chef de file de l'école fantaisiste. Certains de ses poèmes comptent parmi les plus beaux de la littérature française. On ignore souvent qu'il en est l'auteur. Qui était Toulet? Quels furent ses amis, ses amours? Ce livre est une invitation au voyage. Vous le suivrez en Béarn, à Paris, sur l'île Maurice, en Algérie, en Indochine et au Japon; vous prendrez des taxautos et les paquebots des Messageries maritimes. Ce n'est pas une biographie. C'est l'histoire d'un poème.

Partager cet article
Repost0

 
Revue trimestrielle
N°1 - 2009/01
 
Présentation
 

Accueil

Présentation

Manifeste

Historique

Rédaction

Nous contacter

Recherche