par lui-même Les Vins, les Blés, les Brègues, les Mélives Je conte et chante, et le Ru jaunissant Qui vient d'Espagne en écartant ses rives Devant Bordeaux s'étendre en fier croissant, Et les amours je trace dans ma Geste Du plus chétif et de la plus...
Lire la suitechevauchee Par le vent, vers un ciel de parade, Cravaché, Un galop de nuage escalade Le rocher. Il se cabre, il s'ébroue, il dévale, — Bond vermeil — En fumant comme un dos de cavale Au soleil. Bien lancé ! Bien couru ! Bonne chasse ! Bien fringué ! Et...
Lire la suiteparoles pour ne rien dire A la manière d'Henri de Régnier. L'eau diverse des fontaines, Avec un bruit différent Tombe dans les vasques pleines; Et son double bruit m'apprend. Que, pareille à son murmure, Se prolonge la rumeur, Tantôt douce, tantôt dure,...
Lire la suite1940 Comme du haut du ciel je regarde la France, Ses villes et ses champs dans le fond de l’offense, Prisonniers de nos jours aux élans condamnés Je vous regarde tous à survivre obstinés. Ô France, je voudrais te parler sans témoins, Toi que voilà dans...
Lire la suitele rêve de l'aventurier Que ce soit l’hiver ou l’été Qu’il soleille, qu’il pleuve ou qu’il neige, Dans le village ou la cité Je n’ai jamais pu rattraper Le cheval de bois qui trottait Devant le mien, sur le manège, Et je l’ai toujours regretté… Qu’elle...
Lire la suiterondeau des fontaines Verdine, Ondine et Bordine aux yeux verts. ronsard. Jonquine, Ondine, Antrine, Verdeline, Au matinet, quand sifflent rubeline, Tarin, linotte, un souffle zéphirin Apporte aux prés harmonie angéline, Jusque à tant qu’à l’orière décline...
Lire la suitesultanes Avec leurs robes à ramages Leurs turbans où l'aigrette luit Sortent-elles pas de vos pages Contes des Mille et une nuits ? Dans un jardin à Samarcande Ont-elles sous les cyprès verts Croqué la pistache et l'amande En écoutant des calenders ?...
Lire la suitelourd sommeil des maisons... Pour Daniel Allard. Lourd sommeil des maisons dans les sous-préfectures, Quand dix heures ont plu du clocher sur les toits ; Sommeil que vient veiller la lune, quelquefois Et que seuls les grillons bercent de leur murmure....
Lire la suiteailleurs et jadis A Maurice Allem. Dans certains jours trop longs, trop lourds, Je connais deux voix familières Qui m'arrivent, à la manière De ces voix des chanteurs des cours. Elles s'élèvent en moi-même Et j'écoute, en fermant les yeux, Les appela...
Lire la suiteinvocations d'automne Automne merveilleux. Automne qui me dores L'horizon de la vie encore cette fois, Toi qui, si doux, épands les feux de tes aurores Et ceux de tes couchants aux limites des bois, Mélancolique Automne, avec qui l'on voyage En des mondes...
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