L'homme passe sa vie à lancer des amarres, Puis, quand il est saisi dans le calme du port, Pour peu qu'à l'horizon une fumée l'appelle, Il regrette à nouveau la liberté des mers;
La liberté des mers, avec leur solitude, Qui parleront toujours au sel de notre sang, Où, plus que le printemps enchanteur de [la terre, Tardif est l'alizé pour le coeur qui l'attend.
Louis Brauquier(1900-1976). - Eau douce pour navires. (1930).