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Printemps 2011
Printemps arabes
 

- Des places, des foules, des drapeaux, par François Renié.  [lire]

Les idées et les livres 

- Printemps arabes, par Claude Arès.  [lire]
On a mal compris la signification des révoltes arabes. Elles ne sont ni postmodernes, ni laïques, ni mondialisantes. Elles ont permis l'élimination des vieilles oligarchies, arrivées au pouvoir avec la décolonisation, et qui s'étaient compromises avec l'Occident. Les foules du Caire, de Tunis, du Yemen et, aujourd'hui, de Syrie sont nationalistes et progressistes. Elles ont confiance en l'armée et appelent de leurs voeux la constitution de pouvoirs forts, représentatifs, attachés à l'intérêt général et à la réduction des inégalités. L'islam retrouvera progressivement une place importante dans la vie politique de ces pays parce qu'il permet aux sociétés arabes de se dissocier de la mondialisation occidentale.  

- Hommage à Boileau, textes présentés par Antoine Longnon.  [lire]
On célèbre cetta année le tricentenaire de la mort de Boileau. Il est, parmi nos auteurs du XVIIe siècle, l'un de ceux qu'il est le plus difficile de juger équitablement. Cela tient sans doute à ce qu'il n'a pas choisi les genres les plus faciles : le poème didactique, la critique, la satire. Rien qui ait pu vraiment lui assurer les suffrages des salons et la reconnaissance de ses confrères. En outre, il avait le caractère d'Alceste, sa franchise était un peu vive et il n'a jamais su mentir, ni en vers, ni en prose. Pourtant, que son oeuvre est solide et pleine d'un bon sens et d'une confiance, toute française, dans la raison et les règles du bon goût. C'était aussi un homme de coeur, dont la générosité, l'abnégation et la charité étaient proverbiales. S'il fut parfois sévère pour ses amis, pour Racine et surtout pour Molière, c'est parce qu'il les aimait et qu'il les voulait au meilleur de leur talent. Imagine-t-on Boileau aujourd'hui parmi nous ? Entouré d'une nuée de laquais, bastonnant d'importance les prosateurs débiles et les esprits faux ! Quel réjouissant spectacle !

- Sortir de l'euro, par Henri Valois.  [lire]
L’aventure de l’euro vire au cauchemar. On nous avait promis plus de croissance, plus d’emplois, des économies plus solides et plus solidaires et nous n’avons rien de tout cela. L’Euroland nage en pleine récession et accumule les crises. Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, l’Espagne et l’Italie sont fragilisés par la monnaie unique. Les économistes sérieux nous avaient prévenus de ne pas y aller. Ils nous pressent maintenant d’en sortir. Comment s’y prendre sans aggraver la situation ? Selon quel calendrier ? Le débat est enfin ouvert en France.

- Perspectives politiques, par Paul Gilbert.  [lire]
Le déclin de l’Amérique, l’effondrement du communisme, la fin du rêve d’empire européen et, aujourd’hui, le réveil du monde arabo-musulman modifient profondément le rapport des forces dans le monde. Mais ils sont en train de créer une nouvelle conscience politique dans les pays développés, et singulièrement en Europe. Si la France n’échappe pas au mouvement, elle y entre avec ses données et ses atouts propres : une démographie dynamique, une bonne capacité de rebond et d’innovation, un réveil du sentiment national et la perspective d’être d’ici le milieu du siècle la puissance dominante du continent. Le jeu politique français en sera transformé. Qui sera en mesure de capter les forces qui vont se mettre en marche et pour quel projet national ? Réponse dès 2012.

Tournebroche, une nouvelle d'Anatole France. [lire]
Ah! l'abbé Coignard, l'excellent homme, bon chrétien, bon dineur, fin lettré et parfait connaisseur de l'âme humaine! Les tribulations de cet ecclésiastique hors du commun et de son gentil disciple, Tournebroche, dans un XVIIe siècle aussi faux que nature, ont enchanté notre jeunesse. Anatole France en tira un roman, un livre de causeries et un volume de contes. Mademoiselle Roxane, que nous présentons ci-dessous, fait partie de ces petits récits écrits par pur plaisir : Coignard ratiocine, Tournebroche apprend la vie, une belle jeune femme retrouve l'espoir et Paris s'endort et s'éveille dans la douceur. Fermons les yeux…

- Le jardin français, poèmes de P.J. Toulet, L. Vérane, Franc-Nohain.  [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
Le silence de l'opinion. - Hollande et ses non-dits. - Morosité sociale.

- Chronique internationale, par Jacques Darence.
Sur le front de l'euro. - Bruxelles en Wallonie. - Vers l'Etat palestinien.

- La vie littéraire, par Eugène Charles.
Alexandre Vialatte. - Benoît Duteurtre. - Malaparte. - Gustave Roud.

- Idées et histoire, par François Renié et Paul Gilbert.
Jacques Bainville. - Feu sur le déclinisme.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Baverez, vigie dangereuse. - Démocrates sans démocratie. - Georges Orwell. 

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié.
L'invention du progrès (Frédéric Rouvilloisl). - Lire Bergson (Frédéric Worms). - La démondialisation (Jacques Sapir). - Manuscrits de guerre (Julien Gracq). -  Anatole France et le nationalisme littéraire (Guillaume Métayer). - La semaine des quatre jeudis (Emmanuel d'Astier). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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N°1 - 2009/01
 
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