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Automne 2011
Capitalisme
et barbarie
 

- Sous l'oeil des barbares, par François Renié.  [lire]

Les idées et les livres

- Capitalisme et barbarie, par Henri Valois.  [lire]
Insensiblement, l'Asie se transforme en atelier du monde. Des millions d'hommes, de femmes et d'enfants y travaillent dans des conditions souvent terribles et pour des salaires de misère. Sans syndicats, sans protection, encadrés, surveillés par des régimes, qui se disent, pour certains, socialistes et, pour d'autres, libéraux.  Cette nouvelle division du travail est-elle une étape incontournable du développement de ces pays ? Ou n'est-elle pas plutôt l'ultime ruse du capitalisme mondialisé pour maintenir son emprise sur l'économie mondiale ? Et que penser des mouvement sociaux qui commencent à agiter l'Orient ? 

- La démocratie désenchantée (2).  - Textes présentés par Paul Gilbert.
Scepticisme démocratique. Les idées démocratiques font-elles encore recette ? N'assiste-t-on plutôt à un remise en cause de ces idées parce qu'elles symbolisent, dans les pays en développement,  le mode de domination de l'Occident ? Les récentes révoltes arabes n'ont pas porté au pouvoir les régimes libéraux et laïques que l'Europe et les Etats Unis appellaient de leurs voeux. En Amérique du sud comme en Asie, les peules, lorsqu'ils peuvent s'exprimer, aspirent à des modèles plus traditionalistes, plus autoritaires. Le XXIe siècle sera-t-il post-démocratique ? 

- La pensée Védrine, par François Renié.  [lire]
Hubert Védrine vient de regrouper ses articles des années 2003-2009, dans un gros ouvrage, Le Temps des Chimères. On est une nouvelle fois frappé par la justesse des vues du diplomate et de l'homme d'Etat. Védrine nous oblige à regarder le monde en face, tel qu'il est en train de se recomposer, et d'oublier les fantasmes du XXe siècle. Parmi ceux-ci, l'illusion d'une diffusion irrésistible de la démocratie et du modèle occidental à toute la planète et l'illusion de l'Européisme. Il donne les clés de ce que pourrait être une politique étrangère pour notre temps. Un ouvrage que nos candidats à la présidentielle devraient lire et méditer d'urgence !

- Libye, bilan d'une guerre, par Claude Arès.  [lire]
La guerre de Libye ne se termine pas comme les medias occidentaux l'imaginaient. C'est une victoire pour la coalition franco-britannique qui a démontré qu'elle pouvait se passer de l'Otan et de l'assentiment des autres pays européens pour agir librement. La chute de Khadafi ne se traduit pas par l'avènement d'une démocratie à l'occidental mais par le retour aux formes politiques traditionnelles d'un pays musulman. La révolution libyenne prend le même chemin que les autres révoltes arabes. 

- Maurras, de l'ombre à la lumière, par Eugène Charles.  [lire]
Le 150e anniversaire de l'unité italienne devait être une commémoration comme une autre. Et pourtant, elle provoque un choc de conscience chez nos amis transalpins. Chacune des manifestations - et encore cet été la série de concerts consacrés à Verdi - est l'occasion pour le peuple italien d'exprimer son profond patriotisme, sa cohésion et son dégout d'une classe politique qui se complait, plus encore qu'hier, dans les divisions, l'incurie et la corruption. 

Le testament politique de Richelieu, par Jacques Darence. [lire]
Que dire du testament de Richelieu, sinon qu'il devrait être sur la table de chevet de tous nos dirigeants ? Dans ce texte, publié pour la première fois en 1688, le cardinal tire les leçons de plus de 25 ans d'action politique. Les vues sur le pouvoir et l'Etat dépassent largement les contingences de l'époque et sont d'une grande modernité. Pour autant, la pensée politique de Richelieu s'inscrit dans une tradition, celle d'Aristote, des légistes capétiens, de la res publica de Jean Bodin.Tout bon gouvernement recherche le bien public et la politique vise à maitriser les faiblesses humaines pour le faire prévaloir. Un programme que nos oligarques devraient méditer...

Taormine, un récit d'Albert Thibaudet. [lire]
René Boylesve et l'automobile ! Voilà un curieux rapprochement! Comment imaginer que le charmant auteur de la Leçon d'amour dans un parc ou du Parfum des Iles Borromées ait pu s'intéresser à cet objet sans âme ! Et pourtant le monstre d'acier revient régulièrement dans l'oeuvre de notre Tourangeau. Il commença par en trouver l'invention plaisante, à une époque où elle n'était encore qu'un moyen d'agrément. Et puis il assista à la glorification saugrenue de la vitesse pour la vitesse, à l'enlaidissement de nos villes et de nos campagnes, et il déchanta. Mais restons sur la première impression de Boylesve et suivons-le avec des amis choisis sur les routes encore désertes de l'Ile de France, de la Bourgogne et du Lyonnais. En voiture à pétrole...

- Le jardin français, poèmes de F. Eon, A. Foulon de Vaulx, D. Thaly.  [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
Sarkozy et ses dindons. - Hollande, gagné par le doute ? - Le programme du Front national.

- Chronique internationale, par Jacques Darence.
Euro, l'ombre de l'Allemagne. - L'Italie change ses voyous. - Les Wallons jouent et gagnent.

- Chronique sociale, par Henri Valois.
En attendant les urnes. - Universités, liberté sous caution. - De Fralib à Arcelor.

- La vie littéraire, par Eugène Charles.
Besson. - Vialatte. - Perret. - Tesson. - Maulin. - Rouvillois. - Cadou.

- Idées et histoire, par François Renié et Paul Gilbert.
Saint-Simon. - Taine. - Mona Ozouf. - Castoriadis.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Refaire l'Etat. - Fin des empires. - L'Histoire est-elle toujours française ? - 300 ans de rousseauisme.

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié.
Qu'est-ce que la philosophie islamique? (Christian Jambet). - La subsistance de l'Homme (Karl Polanyi). - Le Hussard rouge (Patrick Besson). - La puissance au XXIe siècle (Pierre Buhler). - Après la crise (Alain Touraine). - Les Lumières du ciel (Olivier Maulin). - Condé (Simone Bertière). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Eté 2011
Un été grec
 

- La démocratie et son avenir, par François Renié.  [lire]

Les idées et les livres

- Un été grec, par Claude Arès.  [lire]
Les gouvernements de la zone euro ne savent plus à quel saint se vouer. La monnaie unique, que l'on présentait comme notre meilleur rempart contre la crise financière, se révèle être un piège redoutable. La plupart des économistes avaient pourtant mis en garde nos dirigeants sur les risques qu'ils prenaient en se lancant dans l'aventure de l'euro. Le sommet européen de Bruxelles, censé tout remettre en ordre, n'a en réalité rien réglé. Après la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande et l'Italie perdent pied. L'effondrement de l'euro aura-t-il lieu plus vite que prévu?

- La démocratie désenchantée (1). - Textes présentés par Pierre Gilbert.
Démocrates sans démocratie. - La démocratie est attaquée de toutes parts. En Occident, on lui reproche d'être trop institutionnelle, trop bourgeoise, pas assez participative. En Russie, en Chine, en Iran et, d'une façon moins explicite, dans beaucoup de pays émergents, on en relativise la portée. Quelles formes prend cette contestation ? Est-elle susceptible de déboucher sur de nouvelles formes politiques, "postdémocratiques"? Cette enquête aborde en premier lieu les idées de gouvernance mondiale et de "pouvoirs experts", censées mettre la démocratie à l'abri du populisme, des nationalismes et de la dictature du court terme, et qui débouchent bien souvent sur des institutions "hors-sol".

- Méditerranées, par Jean-Claude Adrian.  [lire]
Retour en Méditerranée, avec Fernand Braudel et ses trois grands espaces, le monde romain, celui de l'orthodoxie et le monde arabo-musulman. Les lignes bougent à nouveau au sein de ces espaces et entre ces espaces. Si les révoltes arabes retiennent aujoud'hui l'attention, l'Occident est, lui aussi, à la veille de mutations profondes. L'affaiblissement du projet d'Union européenne offre la possibilité de nouvelles alliances. L'Allemagne veut tenter sa chance mais la France peut, elle aussi, tirer son épingle du jeu, pour peu qu'elle le veuille et qu'elle se donne un projet.

- Italia, Italia par Jean-Gabriel Faure.  [lire]
Le 150e anniversaire de l'unité italienne devait être une commémoration comme une autre. Et pourtant, elle provoque un choc de conscience chez nos amis transalpins. Chacune des manifestations - et encore cet été la série de concerts consacrés à Verdi - est l'occasion pour le peuple italien d'exprimer son profond patriotisme, sa cohésion et son dégout d'une classe politique qui se complait, plus encore qu'hier, dans les divisions, l'incurie et la corruption. Alors qu'ici comme ailleurs, le projet d'Europe fédérale ne fait plus recette, dans quelle direction peut se canaliser l'énergie d'un pays qui n'a rien perdu de son enthousiasme et de son esprit d'innovation ? Comme dans le passé, l'Italie peut-elle surprendre et réveiller l'Europe ?

Le véritable d'Artagnan, par Jacques Darence. [lire]
Passionnant à plus d'un titre, le vrai d'Artagnan n'a rien à envier à son frère de légende. Sa vie fut pleine de rebondissements, de panache, de bravoure et de gloire. Le petit gentilhomme gascon trouvera à Paris la renommée et la fortune. Il sera tour à tour guerrier, policier, diplomate et courtisan. Il finira - son rêve - au grade de capitaine-lieutenant des mousquetaires et tombera à Maastricht, l'épée à la main face à l'ennemi. Preuve supplémentaire que, sous l'Ancien régime, les grandes charges n'étaient pas l'apanage d'une caste et qu'on les attribuait d'abord au mérite. Cette redécouverte de d'Artagnan, nous la devons à une petite phalange d'écrivains et d'historiens passionnés, dont il faut saluer la persévérance et le talent.

Azurine ou le nouveau voyage, une nouvelle de René Boylesve. [lire]
René Boylesve et l'automobile ! Voilà un curieux rapprochement! Comment imaginer que le charmant auteur de la Leçon d'amour dans un parc ou du Parfum des Iles Borromées ait pu s'intéresser à cet objet sans âme ! Et pourtant le monstre d'acier revient régulièrement dans l'oeuvre de notre Tourangeau. Il commença par en trouver l'invention plaisante, à une époque où elle n'était encore qu'un moyen d'agrément. Et puis il assista à la glorification saugrenue de la vitesse pour la vitesse, à l'enlaidissement de nos villes et de nos campagnes, et il déchanta. Mais restons sur la première impression de Boylesve et suivons-le avec des amis choisis sur les routes encore désertes de l'Ile de France, de la Bourgogne et du Lyonnais. En voiture à pétrole...

- Le jardin français, poèmes de H. Muchard, R. Kipling, F. Jammes.  [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
L'affaire Tapie. - Le socialisme à l'ère primaire. - Perspectives corses.

- Chronique internationale, par Jacques Darence.
Irresponsable Amérique. - Quand le roi se fâche. - La France en Libye.

- Chronique sociale,, par Henri Valois.
Indignés et syndiqués. - Stratégies. - L'industrie papetière sacrifiée.

- La vie littéraire, par Eugène Charles.
Mohrt. - Jenni. - Obaldia. - Pirotte. - Drieu. - Tintin. - Poètes baroques.

- Idées et histoire, par François Renié et Paul Gilbert.
Marcel Gauchet. - Ernest Renan. - Rémy Brague. - Chateaubriand.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Un candidat de rêve. - Une monarchie exemplaire. - Post-romantiques. - Boulez.

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié.
Apocalypse de la modernité (Emilio Gentile). - La Vie vivante (Jean-Claude Guillebaud). - L'Hiver de la culture (Jean Clair). - Le capitalisme à l'agonie (Paul Jorion). - Partir (Blaise Cendrars). - Pise 1951 (Dominique Fernandez). - Le goût d'autrui (Ghislain de Diesbach). - Voyage en Amérique (Philippe d'Orléans). - Romulus et le rêve de Rome (Thierry Camous). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Printemps 2011
Printemps arabes
 

- Des places, des foules, des drapeaux, par François Renié.  [lire]

Les idées et les livres 

- Printemps arabes, par Claude Arès.  [lire]
On a mal compris la signification des révoltes arabes. Elles ne sont ni postmodernes, ni laïques, ni mondialisantes. Elles ont permis l'élimination des vieilles oligarchies, arrivées au pouvoir avec la décolonisation, et qui s'étaient compromises avec l'Occident. Les foules du Caire, de Tunis, du Yemen et, aujourd'hui, de Syrie sont nationalistes et progressistes. Elles ont confiance en l'armée et appelent de leurs voeux la constitution de pouvoirs forts, représentatifs, attachés à l'intérêt général et à la réduction des inégalités. L'islam retrouvera progressivement une place importante dans la vie politique de ces pays parce qu'il permet aux sociétés arabes de se dissocier de la mondialisation occidentale.  

- Hommage à Boileau, textes présentés par Antoine Longnon.  [lire]
On célèbre cetta année le tricentenaire de la mort de Boileau. Il est, parmi nos auteurs du XVIIe siècle, l'un de ceux qu'il est le plus difficile de juger équitablement. Cela tient sans doute à ce qu'il n'a pas choisi les genres les plus faciles : le poème didactique, la critique, la satire. Rien qui ait pu vraiment lui assurer les suffrages des salons et la reconnaissance de ses confrères. En outre, il avait le caractère d'Alceste, sa franchise était un peu vive et il n'a jamais su mentir, ni en vers, ni en prose. Pourtant, que son oeuvre est solide et pleine d'un bon sens et d'une confiance, toute française, dans la raison et les règles du bon goût. C'était aussi un homme de coeur, dont la générosité, l'abnégation et la charité étaient proverbiales. S'il fut parfois sévère pour ses amis, pour Racine et surtout pour Molière, c'est parce qu'il les aimait et qu'il les voulait au meilleur de leur talent. Imagine-t-on Boileau aujourd'hui parmi nous ? Entouré d'une nuée de laquais, bastonnant d'importance les prosateurs débiles et les esprits faux ! Quel réjouissant spectacle !

- Sortir de l'euro, par Henri Valois.  [lire]
L’aventure de l’euro vire au cauchemar. On nous avait promis plus de croissance, plus d’emplois, des économies plus solides et plus solidaires et nous n’avons rien de tout cela. L’Euroland nage en pleine récession et accumule les crises. Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, l’Espagne et l’Italie sont fragilisés par la monnaie unique. Les économistes sérieux nous avaient prévenus de ne pas y aller. Ils nous pressent maintenant d’en sortir. Comment s’y prendre sans aggraver la situation ? Selon quel calendrier ? Le débat est enfin ouvert en France.

- Perspectives politiques, par Paul Gilbert.  [lire]
Le déclin de l’Amérique, l’effondrement du communisme, la fin du rêve d’empire européen et, aujourd’hui, le réveil du monde arabo-musulman modifient profondément le rapport des forces dans le monde. Mais ils sont en train de créer une nouvelle conscience politique dans les pays développés, et singulièrement en Europe. Si la France n’échappe pas au mouvement, elle y entre avec ses données et ses atouts propres : une démographie dynamique, une bonne capacité de rebond et d’innovation, un réveil du sentiment national et la perspective d’être d’ici le milieu du siècle la puissance dominante du continent. Le jeu politique français en sera transformé. Qui sera en mesure de capter les forces qui vont se mettre en marche et pour quel projet national ? Réponse dès 2012.

Tournebroche, une nouvelle d'Anatole France. [lire]
Ah! l'abbé Coignard, l'excellent homme, bon chrétien, bon dineur, fin lettré et parfait connaisseur de l'âme humaine! Les tribulations de cet ecclésiastique hors du commun et de son gentil disciple, Tournebroche, dans un XVIIe siècle aussi faux que nature, ont enchanté notre jeunesse. Anatole France en tira un roman, un livre de causeries et un volume de contes. Mademoiselle Roxane, que nous présentons ci-dessous, fait partie de ces petits récits écrits par pur plaisir : Coignard ratiocine, Tournebroche apprend la vie, une belle jeune femme retrouve l'espoir et Paris s'endort et s'éveille dans la douceur. Fermons les yeux…

- Le jardin français, poèmes de P.J. Toulet, L. Vérane, Franc-Nohain.  [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
Le silence de l'opinion. - Hollande et ses non-dits. - Morosité sociale.

- Chronique internationale, par Jacques Darence.
Sur le front de l'euro. - Bruxelles en Wallonie. - Vers l'Etat palestinien.

- La vie littéraire, par Eugène Charles.
Alexandre Vialatte. - Benoît Duteurtre. - Malaparte. - Gustave Roud.

- Idées et histoire, par François Renié et Paul Gilbert.
Jacques Bainville. - Feu sur le déclinisme.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Baverez, vigie dangereuse. - Démocrates sans démocratie. - Georges Orwell. 

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié.
L'invention du progrès (Frédéric Rouvilloisl). - Lire Bergson (Frédéric Worms). - La démondialisation (Jacques Sapir). - Manuscrits de guerre (Julien Gracq). -  Anatole France et le nationalisme littéraire (Guillaume Métayer). - La semaine des quatre jeudis (Emmanuel d'Astier). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Hiver 2010/2011
Rousseau
et ses héritiers
 

- En 1912, par François Renié. [lire]

Les idées et les livres

- La question allemande, par Henri de la Barre de Fréville. [lire]
L'Allemagne a cessé d'être le bon élève de l'Europe. Elle a profité de la crise financière de 2008 et du désarroi des institutions communautaires pour se faire un autre visage. Celui d'un Etat sûr de son destin et qui ne veut plus transiger sur ses intérêts. "Ou l'Europe en passe par l'Allemagne, ou il n'y aura plus d'Europe", semble nous dire Mme Merkel en pleine crise de l'euro. Le torchon brûle entre Berlin et la Commission et il brûle aussi avec Paris et Londres. La nouvelle Allemagne a-t-elle réellement les moyens de ses ambitions en Europe et dans le monde ? Ou ne cherche-t-elle pas plutôt à jouer son va-tout, au moment où son déclin démographique s'amorce ? N'est-elle pas en celà plus dangereuse pour nous ?

- Rousseau et ses héritiers, par Vincent Maire. [lire]
Avec le succès de l'écologie politique, on assiste au retour en grâce des idéologies naturistes, que le marxisme avait cru supplanter. Rousseau revient à la mode et, avec lui, une certaine vision du monde, méfiante vis-à-vis de l'histoire, de l'idée de civilisation et qui évacue rapidement la question du travail. Des philosophes et des penseurs, à droite comme à gauche, commencent à s'élever contre ce qu'ils considèrent comme une régression intellectuelle. Quelle place tient le "rousseauisme" dans la pensée des écologistes et de la fraction de la social-démocratie qu'ils influencent de plus en plus ? Comment d'autres courants de pensée - socialisme français, fédéralisme, traditionalisme - peuvent-ils servir d'antidote à cette nouvelle et envahissante doxa ?

- Nouveaux visages de la laïcité, par Antoine de Pascal. [lire]
La laïcité, qui faisait partie du magasin d'accessoires de la République, renait de ces cendres. L'extrême droite et une partie de la droite cherchent à en faire un instrument de combat contre l'islam et contre l'immigration nord-africaine. D'autres, à gauche, veulent profiter de l'islamophobie ambiante pour lancer une nouvelle croisade contre les religions, et c'est d'abord le catholicisme, qu'on cherche à atteindre. Sans compter ceux qui cherchent à importer par ce biais en France la querelle du Proche-Orient. Dérives dangereuses.

- Triomphe de Molière, par Eugène Charles. [lire]
Molière est une sorte d'énigme française. Il traverse le temps sans prendre de rides et chaque époque cherche à lui donner le beau rôle. Le XIXe siècle a fait de lui le sympathique représentant du bon sens bourgeois face aux excès de son temps. Le XXe siècle l'a peint sous les traits d'un contestataire avant la lettre. On découvre aujourd'hui qu'il était - tout comme La Fontaine - un homme de la "civilisation mondaine", à l'aise avec son époque et avec ses contemporains. La leçon de Molière est moins morale que politique. Elle cherche à préserver un certain art de vivre.

- Vaudeville chez Sherlock Holmes, un conte de Jean Giraudoux. [lire]
Jean Giraudoux ne fut pas seulement un homme de théâtre doublé d’un romancier hors pair. A partir de vingt ans, il écrit des nouvelles. Au retour d’un premier séjour en Amérique, il fait son entrée au Matin, un des gros tirages de la presse parisienne, où on lui demande de renouveler la rubrique des « contes du matin ». On y découvre un Giraudoux plein d’humour et de vie, farceur, presque potache, qui n’hésite pas à pasticher les classiques. Le conte que nous donnons ci-dessous illustre l’aplomb, voire l’effronterie avec lequel notre apprenti romancier traitait ses histoires. Il y est question de Sherlock Holmes, mais d’un Sherlock Holmes de comédie, qui est ici sa propre dupe.

- Le jardin français, poèmes de J. M. Bernard, T. Corbière, G. Fourest. [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans. [lire]
Docteur Strauss et mister Kahn. - Malaise à la CGT. - L'Hôtel de la Marine.

- Chronique internationale, par Jacques Darence. [lire]
Sur le front de l'euro. - Censeurs et pyromanes. - Benghazi.

- La vie littéraire, par Eugène Charles. [lire]
Stendhal. - Albert Vidalie. - Jacques Réda. - Jean-Claude Pirotte.

- Idées et histoire, par François Renié. [lire]
Régis Debray, avec et sans frontières.

- Revue des revues, par Paul Gilbert. [lire]
Myopies démocratiques. - Pierre Manent. - Gide et Maurras. 

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié. [lire]
Mainstream (Frédéric Martel). - La nouvelle idéologie française (Béatrice Durand). - Alexandre Soljénitsyne (Lioudmila Saraskina). - La séparation des races (Charles-Ferdinand Ramuz).- Louis-Philippe (Arnaud Teyssier). - La grandeur de l'homme au siècle de Périclès (Jacqueline de Romilly). - Petite sélection stendhalienne. - Livres reçus.

 

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Automne 2010
Europe et Russie
 

Les idées et les livres 

- Europe et Russie, par Nils Sinkiewicz.  [lire]
La Russie surprend et fascine. La fin du "socialisme réel" devait la ravaler au rang de puissance moyenne. Elle a pourtant repris sa place  dans le concert des grandes puissances mondiales. Ce retour de la Russie est-il durable? Non pour ceux qui pointent du doigt les handicaps dont souffre aujourd'hui encore un monde russe. Oui pour ceux qui, au contraire, mettent en avant la puissance du fait acquis, de l'histoire,  de la géographie  dans le jeu d'une grand Etat moderne. Les termes de ce débat doivent être complètement posés au moment où la Russie engage une campagne de séduction en direction de l'Europe. 

- De Sorel à Michéa, textes présentés par Paul Gilbert.  [lire]
La fin du "socialisme réel" est sans doute une chance pour la gauche européenne. Parce qu'elle a rendu possible une nouvelle lecture de Marx, sans fard, qui fait apparaître la richesse et les ambiguités d'une pensée totalisante. Parce qu'elle a montré le vide sidéral de la "pensée social-démocrate". Et parce qu'elle a fait réémerger une pensée socialiste sans Marx, avec Proudhon, Sorel, Orwell  et quelques autres. Jean-Claude Michéa lui redonne de nouvelles perspectives.

- Mai 1940, le procès d'une défaite, par Claude Arès.  [lire]
Une moisson de livres, souvent de grande qualité, sortent à l'occasion de ce soixante-dixième anniversaire de la Bataille de France. Français, allemands, mais aussi américains et russes. Voilà qu'avec le temps, les vérités de circonstance laissent la place à une meilleure appréciation des évènements qui ont si durablement endeuillé notre pays. Le livre de l'historien Claude Quetel, "l'impardonnable défaite", analyse sans complaisance les faits, les hommes et les institutions qui ont provoqué la défaite.

- La question du roman, par Eugène Charles.  [lire]
Sommes-nous rentrés dans l'ère postlittéraire ? Et, comme l'écrit Richard Millet dans son Enfer du roman, le roman est-il devenu à ce point hégémonique que toute la littérature semble s'y réduire ? Vieux débat, qu'instruisait déjà Valéry il y a un siècle. En réalité, la littérature sans fiction ne se porte pas si mal. L'essayiste a gagné en finesse, en originalité et en style, là où le romancier à la mode a souvent du mal à éviter le stéréotype. Si l'on accepte de sortir des sentiers battus et des usines à livres, c'est une jeune et vivante création littéraire que l'on découvre, épurée, sans fard, universelle, en un mot : classique. 

- En Espagne, un récit de la comtesse de Noailles. [lire]
Où il est question d'une petite jeune fille, de son compagnon, d'un drôle de chauffeur, d'une superbe voiture, le tout accommodé par la belle langue de La Varende.

- Le jardin français, poèmes de R. de la Vaissière, M. de Noisay, R. de la Tailhède.

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans. [lire]
La police politique. - Vérités socialistes. - Craquements.

- La vie littéraire, par Eugène Charles. [lire]
Lawrence Durell. - Philippe Le Guillou. - Jean-Claude Lalumière. 

- Idées et histoire, par François Renié.  [lire]
Un prince français.

- Revue des revues, par Paul Gilbert. [lire]
Luc Ferry et l'écologie politique. - Le plaisir. - Le petit phalangiste. 

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié. [lire]
L'administration de la peur (Paul Virillo). - La Révolte des masses (José Ortega y Gasset). - Ecrits, vie et témoignages (Saint-François d'Assise). - C'est une chose étrange à la fin que le monde (Jean d'Ormesson). -  Essais (Philippe Muray). - La Pérouse (Anne Pons) - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Eté 2010
Faut-il sauver
la social-démocratie ?
 

Les idées et les livres

- Les satrapes et les voyous, par Hubert de Marans  [lire]
La préciosité est de retour. Madame de Lafayette trouve à nouveau le chemin du coeur des enfants du siècle et Honoré d'Urfé, si oublié, est à la mode. L'occasion de retrouver un charmant texte de Pierre Gilbert publié en 1910 et qui n'a pas pris une ride. Eternelle jeunesse de l'amour courtois.

- Faut-il sauver la social-démocratie ? - Textes présentés par Paul Gilbert.  [lire]
L'affaiblissement de l'empire américain, l'émergence de la Chine, de l'Inde et du Brésil, le réveil de la Russie et la perte de confiance dans la construction européenne commencent à dessiner les contours d'un autre monde, sans puissance hégémonique, où le jeu s'ouvre à nouveau entre les peuples. Cette réalité, que la crise financière internationale rend soudain parfaitement visible, a été imaginée et pensée depuis une dizaine d'années par des groupes d'intellectuels venus de toutes les disciplines. L'avenir qu'ils anticipent est celui d'un retour des nations. 

- Le dimanche de Bouvines, par Jean Longnon.  [lire]
En 1663, François Le Tellier, marquis de Louvois, devient secrétaire d'Etat à la guerre. Ingénieux, organisé, doté d'une énorme puissance de travail, il permet en vingt ans à Louis XIV de réformer les armées et de faire de la France la première puissance militaire d'Europe. Malgré l'incendie du Palatinat et les dragonnades, dont il ne fut pas seul responsable, son bilan est impressionnant et les effets de sa politique se feront sentir jusqu'au milieu du XIXème siècle. Portrait d'un homme d'Etat.

- Visages de Barrès, par Eugène Charles.  [lire]
En 1663, François Le Tellier, marquis de Louvois, devient secrétaire d'Etat à la guerre. Ingénieux, organisé, doté d'une énorme puissance de travail, il permet en vingt ans à Louis XIV de réformer les armées et de faire de la France la première puissance militaire d'Europe. Malgré l'incendie du Palatinat et les dragonnades, dont il ne fut pas seul responsable, son bilan est impressionnant et les effets de sa politique se feront sentir jusqu'au milieu du XIXème siècle. Portrait d'un homme d'Etat.

Villa d'Este, de Gabriel Faure.  [lire]
Et si La Fontaine avait mal tourné? Et s'il avait ajouté à ses vers, à son goût du libertinage et de la paresse, la rapine, le brigandage et le larcin. Qu'on se rassure : dans ce petit pastiche très XVIIème siècle, Jules Lemaître veille au grain et notre Jean reste dans les immoralités convenables. A déguster.

- Le jardin français, poèmes de J. Dyssord, P. Drouot, J. de la Ville de Mirmont. [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
Crise en Italie. - Le laid Paris. - Total.

- La vie littéraire, par Eugène Charles.
Jeunisme littéraire. - Dumas. - Bernanos. - Un prince du théâtre.

- Idées et histoire par François Renié.
Réinventer la Perse. - Sur Georges Sorel.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
La fin du Monde. - Vacances de papier.

- Les livres, par Paul Gilbert, Eugène Charles, François Renié.
Les intellectuels, le peuple et le ballon rond (Jean-Claude Michéa). - Accélération (Hartmut Rosa). -  La méthode des études de notre temps (Giambattista Vico). - A mes prochains (Antoine Blondin). - Le corps de la France (Michel Bernard). - Montalembert et l'Europe de son temps (Marguerite Castillon du Perron). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Printemps 2010
La face de Méduse
de l'Amérique
 

Les idées et les livres

- Les habits neufs du jacobinisme, par Bertrand Rouzaud.  [lire]
La préciosité est de retour. Madame de Lafayette trouve à nouveau le chemin du coeur des enfants du siècle et Honoré d'Urfé, si oublié, est à la mode. L'occasion de retrouver un charmant texte de Pierre Gilbert publié en 1910 et qui n'a pas pris une ride. Eternelle jeunesse de l'amour courtois.

- La face de Méduse de l'Amérique, textes présentés par François Renié.  [lire]
L'affaiblissement de l'empire américain, l'émergence de la Chine, de l'Inde et du Brésil, le réveil de la Russie et la perte de confiance dans la construction européenne commencent à dessiner les contours d'un autre monde, sans puissance hégémonique, où le jeu s'ouvre à nouveau entre les peuples. Cette réalité, que la crise financière internationale rend soudain parfaitement visible, a été imaginée et pensée depuis une dizaine d'années par des groupes d'intellectuels venus de toutes les disciplines. L'avenir qu'ils anticipent est celui d'un retour des nations. 

- Présence de Mistral, par Jean-René Bernard.  [lire]
En 1663, François Le Tellier, marquis de Louvois, devient secrétaire d'Etat à la guerre. Ingénieux, organisé, doté d'une énorme puissance de travail, il permet en vingt ans à Louis XIV de réformer les armées et de faire de la France la première puissance militaire d'Europe. Malgré l'incendie du Palatinat et les dragonnades, dont il ne fut pas seul responsable, son bilan est impressionnant et les effets de sa politique se feront sentir jusqu'au milieu du XIXème siècle. Portrait d'un homme d'Etat.

- Carnets de voyage, de Paul-Jean Toulet.  [lire]
Et si La Fontaine avait mal tourné? Et s'il avait ajouté à ses vers, à son goût du libertinage et de la paresse, la rapine, le brigandage et le larcin. Qu'on se rassure : dans ce petit pastiche très XVIIème siècle, Jules Lemaître veille au grain et notre Jean reste dans les immoralités convenables. A déguster.

- Le jardin français, poèmes de J. A. Nau, O. de la Fayette, R. Frêne. [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
L'affaire Proglio. - Nominations européennes. - Le congrès de la CGT.

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Retour de la question sociale. - Le laid Paris.

- Les livres, par Eugène Charles, François Renié.
Lettres de château (Michel Déon). - Une histoire politique de la littérature (Stéphane Giocanti). - Petite sélection stendhalienne.  - Livres reçus.

 

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Hiver 2009/2010
La place
de la France
 

Les idées et les livres

- Joyeux Noël à la Maison de France, par Georges Bernanos. [lire]
La préciosité est de retour. Madame de Lafayette trouve à nouveau le chemin du coeur des enfants du siècle et Honoré d'Urfé, si oublié, est à la mode. L'occasion de retrouver un charmant texte de Pierre Gilbert publié en 1910 et qui n'a pas pris une ride. Eternelle jeunesse de l'amour courtois. 

- Retour des nations (3). - La place de la France, textes présentés par V. Maire.
L'affaiblissement de l'empire américain, l'émergence de la Chine, de l'Inde et du Brésil, le réveil de la Russie et la perte de confiance dans la construction européenne commencent à dessiner les contours d'un autre monde, sans puissance hégémonique, où le jeu s'ouvre à nouveau entre les peuples. Cette réalité, que la crise financière internationale rend soudain parfaitement visible, a été imaginée et pensée depuis une dizaine d'années par des groupes d'intellectuels venus de toutes les disciplines. L'avenir qu'ils anticipent est celui d'un retour des nations.

- Le souvenir de Montcalm, par François Renié. [lire]
En 1663, François Le Tellier, marquis de Louvois, devient secrétaire d'Etat à la guerre. Ingénieux, organisé, doté d'une énorme puissance de travail, il permet en vingt ans à Louis XIV de réformer les armées et de faire de la France la première puissance militaire d'Europe. Malgré l'incendie du Palatinat et les dragonnades, dont il ne fut pas seul responsable, son bilan est impressionnant et les effets de sa politique se feront sentir jusqu'au milieu du XIXème siècle. Portrait d'un homme d'Etat.

- Le voyage en Grèce, une fantaisie d'Eugène Marsan. [lire]
Et si La Fontaine avait mal tourné? Et s'il avait ajouté à ses vers, à son goût du libertinage et de la paresse, la rapine, le brigandage et le larcin. Qu'on se rassure : dans ce petit pastiche très XVIIème siècle, Jules Lemaître veille au grain et notre Jean reste dans les immoralités convenables. A déguster.

- Le jardin français, poèmes de Touny-Léris, H. Martineau, L. P. Fargue. [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
L'affaire Proglio. - Nominations européennes. - Le congrès de la CGT. 

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Retour de la question sociale. - Le laid Paris.

- Idées- Histoire, par Vincent Maire.
Quelques livres sur Proudhon.

- Les livres, par Eugène Charles, François Renié.
Lettres de château (Michel Déon). - Une histoire politique de la littérature (Stéphane Giocanti). - Petite sélection stendhalienne. - Livres reçus.

 

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Automne 2009
Louvois et
la guerre
 

Les idées et livres

- Les beautés de l'Astrée, par Pierre Gilbert. [lire]
La préciosité est de retour. Madame de Lafayette trouve à nouveau le chemin du coeur des enfants du siècle et Honoré d'Urfé, si oublié, est à la mode. L'occasion de retrouver un charmant texte de Pierre Gilbert publié en 1910 et qui n'a pas pris une ride. Eternelle jeunesse de l'amour courtois. 

- Retour des nations (2). - Une autre Europe, textes présentés par V. Maire.
L'Europe n'a plus le vent en poupe. Du moins celle que l'on prétend nous imposer, à travers le monstre institutionnel et technocratique que l'on appelle l'Union européenne. Le début du désamour des peuples pour l'Europe telle qu'elle se construit date du milieu des années 80 : la Commission s'avère incapable de protèger les nations face aux crises et ne propose aucune alternative au libéralisme; son seul objectif est de s'affranchir de la tutelle des Etats. De Maastricht à Lisbonne, on assiste au lent rejet d'un modèle sans qu'un autre n'émerge vraiment. Quelles sont les conditions d'apparition d'une Europe des peuples ? 

- Louvois et la guerre, par François Renié. [lire]
En 1663, François Le Tellier, marquis de Louvois, devient secrétaire d'Etat à la guerre. Ingénieux, organisé, doté d'une énorme puissance de travail, il permet en vingt ans à Louis XIV de réformer les armées et de faire de la France la première puissance militaire d'Europe. Malgré l'incendie du Palatinat et les dragonnades, dont il ne fut pas seul responsable, son bilan est impressionnant et les effets de sa politique se feront sentir jusqu'au milieu du XIXème siècle. Portrait d'un homme d'Etat.

- La Fontaine chez les voleurs, nouvelle de Jules Lemaître. [lire]
Et si La Fontaine avait mal tourné? Et s'il avait ajouté à ses vers, à son goût du libertinage et de la paresse, la rapine, le brigandage et le larcin. Qu'on se rassure : dans ce petit pastiche très XVIIème siècle, Jules Lemaître veille au grain et notre Jean reste dans les immoralités convenables. A déguster.

- Le jardin français, poèmes de V. Muselli, P. de Nolhac, M. Thiry. [lire]

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans.
Après la Rochelle. - Darcos. - Sur le front de Lisbonne. 

- Revue des revues, par Paul Gilbert.
Refaire les Lumières ? - Figures pour notre temps.

- Les livres, par Eugène Charles, François Renié.
1974 (Patrick Besson). - Discours de guerre (Churchill). - Réenchanter le monde (Bernard Stiegler). - Livres reçus.

 

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Eté 2009
Le retour
des nations
 

- A nos lecteurs, par François Renié. [lire]

Les idées et les livres

- Retour des nations (1). - Les refondateurs, textes présentés par Paul Gilbert.
Le déclin de l'empire américain, l'émergence de la Chine, de l'Inde et du Brésil, le réveil de la Russie, le rejet de l'Union européenne commencent à dessiner les contours d'un autre monde, où le jeu s'ouvre à nouveau entre les peuples. Cette réalité, que la crise financière internationale rend soudain plus visible, a été imaginée et pensée depuis une dizaine d'années par des groupes d'intellectuels venus de toutes les disciplines. L'avenir qu'ils anticipent est celui d'un retour des nations.

- Etudes sur Vico, par Georges Sorel. [lire]
En 1896, Georges Sorel publie dans la revue marxiste le Devenir social une grande étude sur la philosophie de l'histoire chez Vico, qui marque une étape importante de sa pensée. A la lumière des intuitions vichiennes, Sorel envisage une autre conception de la marche du monde, fondée non plus sur le matérialisme mais sur les capacités d'imagination et de création des sociétés humaines.

- Hommage à Barrès, textes présentés par François Renié. [lire]
Il n'était pas possible de relancer la Revue critique sans saluer la mémoire de Barrès. Il en fut l'un des inspirateurs et des plus fervents soutiens. Il y a mille raisons, aujourd'hui encore, de lire et d'aimer l'auteur de La Colline inspirée. André Thérive et Henri de Montherlant, dans deux articles choisis, parlent de sa vie et de l'influence de son oeuvre.

- Paysages français, par Léon-Paul Fargue et Paul Valéry. [lire]
Fargue et Valéry : deux visions des paysages qui nous sont familiers. Pour Fargue, le terrien, celle des forêts odorantes, des côteaux dans la lumière, des longues divagations des fleuves qui font le charme de nos campagnes. Pour Valéry, le fils de la mer, celle de la Méditerranée et des rêves qu'elle charrie. Deux images vivantes de la France.

- Le jardin français, poèmes de P. Fort, L. Brauquier, L. des Rieux.

Chroniques

- Notes politiques, par Hubert de Marans. [lire]
Après le scrutin européen. - La République de Bernard Tapie. - Total en procès.

- Idées - Histoire, par Paul Gilbert et Jacques Darance. [lire]
Le Colonel Lawrence. - Actualité de Proudhon.

- Revue des revues, par Paul Gilbert. [lire]
L'Europe et le silence des peuples. - La fuite de la musique

- Les livres, par Eugène Charles. [lire]
Enfantillages (Jacques Perret). - Le compagnon de voyage (Curzio Malaparte). - Du côté de chez Malaparte (Raymond Guérin). - Philippe Ariès (Guillaume Gros). - Livres reçus.

 

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Revue trimestrielle
N°1 - 2009/01
 
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