La nouvelle
Russie
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La Russie continue de faire la une de l'actualité internationale. Mais ce n'est plus pour les mêmes motifs qu'il y a deux ans. Nils Sinkiewicz s'interrogeait dans ces colonnes en octobre 2010 sur les raisons du phénomène Poutine . "La nouvelle Russie" et son chef fascinaient alors une partie de l'intelligentsia occidentale, en mal de nouveautés. On parlait de l'axe Paris-Berlin-Moscou et l'idée d'une "grande Europe", de l'Atlantique à l'Oural, retrouvait des partisans, à gauche comme à droite. Nous avions dit ici même que cette idée n'avait pas de sens, que la Russie avait trop d'intérêts propres à défendre dans le monde pour lier son destin à celui de l'Europe et qu'on verrait d'ici peu ce mirage se dissiper.
Nous y sommes. Moscou, après avoir séduit et fasciné, dérange et inquiète. Son retour sur la scène mondiale, ses manoeuvres au proche et au moyen-Orient, son alliance avec la Chine n'y sont évidemment pas pour rien. Voilà que les mêmes intellectuels, qui portaient hier Poutine au pinacle, le montre maintenant du doigt. C'est aussi l'image de l'éternelle Russie, vouée jusqu'à la fin des temps à la corruption, au népotisme et à l'autocratie, qui refait surface dans nos médias, sous la plume des hagiographes habituels de la démocratie libérale et américaine. Comme si le peuple russe et ses dirigeants ne méritaient pas mieux que ces pauvres caricatures.
L'affaire des Pussy-Riot est le dernier épisode de cette vague médiatique. Elle donne à nouveau à réfléchir à notre ami Sinkiewicz. Pourquoi nos médias et nos intellectuels ont-ils accueilli avec autant de complaisance "l'exploit" ridicule de ces trois chanteuses punks alors qu'ils ignorent la plupart du temps les motivations des véritables opposants russes ? Serait-ce par ce que les premières symbolisent, à leurs yeux, la Russie telle qu'ils la voudraient, alors que les seconds représentent la Russie qu'ils ne comprennent plus ? Et sommes-nous à ce point aveuglés par nos certitudes occidentales pour que ne plus comprendre aujourd'hui le peuple russe, comme nous n'avons pas compris hier le sens des révoltes arabes ? Toutes ces questions méritent d'être posées.
La Revue Critique.
Pourquoi serions-nous tous des Pussy Riot ?
Il y a deux ans, La Revue critique publiait un article intitulé « Le fantasme de la Grande Europe » , où j'analysais le discours des Européens favorables à MM. Poutine et Medvedev. J'étais parti du constat que les journalistes même les plus hostiles au « système Poutine », n'avaient jamais vraiment pris le temps de déchiffrer le discours de ses défenseurs européens. Je voulais donc comprendre et montrer ce qui, en Europe de l'Ouest et particulièrement en France, rendait certains de nous si réceptifs à la propagande du Kremlin et si méfiants, par ailleurs, envers celle de la Maison Blanche.
Le procès des Pussy Riot et l'indignation Occidentale me donnent aujourd'hui l'occasion de mener une réflexion comparable sur le discours anti-Poutine, largement dominant dans l'opinion et les médias. On dit que quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt. Reste à savoir si le sage l'est vraiment. Alors que tout le monde montre la Russie du doigt, la sagesse se trouve peut-être du côté des imbéciles. Plus que sur les faits reprochés aux trois jeunes Russes, c'est sur les réactions occidentales que nous nous pencherons ici. La question n'est pas de savoir si les accusées ont eu raison ou tort de faire ce qu'elles ont fait. La question est de savoir pourquoi nous sommes si nombreux à les défendre.
L'opportunisme engagé
Les premières réactions occidentales à la condamnation des Pussy Riot ne se sont pas fait attendre. Les chancelleries occidentales sont immédiatement montées au créneau pour dénoncer une sentence disproportionnée , qui remet en cause l'engagement du Kremlin à respecter les droits et libertés fondamentaux. De fait, les deux ans de camp requis contre Maria Alekhina, Nadejda Tolokonnikova et Ekaterina Samutsevitch ne pouvait qu'interpeller les observateurs occidentaux : pourquoi punir aussi sévèrement des agissements qui, chez nous, ne vaudraient à ses auteurs guère plus qu'une amende et quelques services d'intérêt général ?
Dénoncer une peine excessive eut été suffisant. Mais les belles âmes n'aiment guère la demi-mesure : elles ont faim de drames et de symboles. Comme le souligne la rédaction de The Economist, les notions de proportionnalité, d'équilibre et de modération ne sont pas ce qui se fait de plus « punk » . ONG, journalistes et chanteurs à succès (du moins pour la plupart) se sont donc indignés non seulement de la sentence prononcée, mais de l'arrestation des trois jeunes femmes. Le chanteur Sting y est ainsi allé d'une réflexion profonde sur le droit à la dissidence et le sens de la modération – deux belles qualités en effet, dont on peut regretter que les défenseurs des Pussy Riot ne fassent pas plus la démonstration.
Car dans cette « affaire », les partisans de la liberté sont aussi peu modérés que tolérants. Il s'est créé autour des trois accusées un véritable fan club international, qui s'applique à faire des Pussy Riot l'incarnation de la liberté contre l'arbitraire. Un amalgame peu propice au dialogue, la moindre réserve étant assimilée à une forme d'extrémisme réactionnaire. Rien d'étonnant à cela : la vérité n'aime pas les tièdes.
D'autant plus qu'avec le « printemps arabe », l'opinion occidentale a pris goût aux turbulences. Suite à la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections législatives en décembre 2011, d'aucuns annonçaient une « Twitter Revolution » . On n'attend plus l'histoire, on la convoque à son chevet pour une petite gâterie.
La liberté selon les Occidentaux
Les Occidentaux ont les yeux rivés sur Moscou. La Liberté s'insurge contre la Dictature, ils en sont persuadés. Reste à savoir de quelle liberté il s'agit, car sur ce point, les réactions manquent de cohérence.
D'un côté, la fameuse prière punk des Pussy Riot dans la Cathédrale du Christ Sauveur (Moscou) est tenue pour une manifestation politique. C'est ce qui en fait des prisonniers politiques aux yeux de l'opinion. C'est ce qui fait de Marina Tolokonnikova une digne héritière de la dissidente soviétique Irina Ratouchinskaïa . C'est ce qui fera de toute l'affaire un beau souvenir pour les révolutionnaires dans l'âme.
D'un autre côté, c'est la liberté de l'artiste qu'on invoque pour défendre les trois jeunes femmes – comme si les convictions politiques ne pouvaient, seules, justifier la performance des Pussy Riot. Une ambiguïté très utile pour défendre non seulement les « dissidentes », mais leurs défenseurs. Quand à Marseille des manifestants pro-Pussy Riot encagoulés se sont fait interpeller, certains journalistes se sont hâtés de rappeler que la loi de 2010 sur le voile intégral ne s'appliquant pas aux manifestations artistiques, les manifestants ne pouvaient se faire interpeller. Objection ridicule, puisque les manifestations de soutien aux trois Russes sont clairement destinées à faire pression sur le Kremlin – ce qui est éminemment politique. Prétendre le contraire serait sous-entendre qu'il suffit d'une rime pour faire d'un slogan politique une œuvre artistique. Une bonne nouvelle pour tous ces hommes politiques qui, comme dans la chanson, auraient aimé « être un artiste ».
Quand on aime la liberté, on l'aime absolument, quelles qu'en soient les conséquences. En Occident, la liberté d'expression, c'est plus qu'un principe, c'est une religion : il faut défendre le droit d'autrui à dire ce qu'il pense, même si ce qu'il pense nous fait horreur. Crédo d'intellectuel pétitionnaire difficile à prendre au sérieux, quand on sait les restrictions qui s'y sont greffées , notamment en France, où, comme le remarquait Raymond Aron, « la liberté commence fâcheusement par la censure ». En l'occurrence, dans le monde libre, les idées du négationniste, de l'eugéniste, du xénophobe, ou du raciste peuvent leur valoir de sérieux ennuis avec la Justice. Et la LDH soutient aujourd'hui en Russie ce qu'elle dénonçait hier en France . Manifestement, la liberté d'expression exclut celle d'être un demeuré – ce qui expliquerait pourquoi nous sommes si brillants.
De toute évidence, le soutien aux Pussy Riot ne doit rien à nos mœurs libérales. Preuve en est qu'en bons « progressistes », nous faisons taire les « réactionnaires », anciens et nouveaux. Comment donc expliquer cet engouement pour de jeunes gens encagoulés qui s'enfoncent des poulets dans les orifices et jouent de la musique dans une cathédrale ?
Depuis quelques mois, les cagoules n'évoquent plus le terrorisme, mais l'espoir. Pour de nombreux Occidentaux, Maria, Nadejda et Ekaterina incarnent l'avenir de la Russie post-soviétique. Un avenir sous le signe de la liberté ? Pas si sûr. Aveuglés par l'engouement, les médias n'ont pas remarqué que les Pussy Riot militaient non pour une liberté de principe, mais pour des idées social-démocrates de type scandinave fortement teintées de féminisme . Il n'y a là rien de scandaleux, mais cela en dit long sur l'impartialité des observateurs. La propagande partisane reposant sur l'amalgame entre les convictions d'une minorité et l'intérêt de la totalité, on ne peut que s'interroger sur l'empressement des pro-Pussy Riot à lier le salut de 140 millions de Russes au sort de trois d'entre eux.
Pour les féministes et les sociaux-démocrates, la décision du juge Syrova est sans nul doute une véritable tragédie. Pour les partisans d'une plus grande liberté au pays de Poutine, la condamnation des Pussy Riot est un fait divers. D'aucuns rétorqueront que « l'ennemi de mon ennemi est mon ami ». Faudra-t-il que, pour justifier la solidarité avec les trois « dissidentes », les médias invoquent ce même principe qu'ils reprochent à Washington d'avoir appliqué en Afghanistan contre l'Union soviétique ?
En outre, la société libre que prophétisent les Occidentaux a des exigences que les Pussy Riot et leur fan club ne satisfont pas, loin s'en faut. La liberté de l'individu implique la discrétion de l'État, laquelle requiert, en contrepartie, le respect des règles, valeurs et conventions implicites qui fondent la vie en société. Or nos trois dissidentes, toutes « intellectuelles » qu'elles soient, n'ont que faire de ces subtilités.
En effet les performances des Pussy Riot et du groupe Voina, dont faisaient partie Ekaterina et Nadejda, consistent à choquer, provoquer, déranger le public. Partouzer dans un musée et se masturber dans un supermarché , ce n'est pas défendre la société civile contre les oukazes du Kremlin : c'est satisfaire un caprice de snob. Et le message est bien passé, à en juger par l'exploit réalisé par des militantes pro-Pussy Riot à Kiev, où une croix érigée en mémoire des victimes du stalinisme a été littéralement tronçonnée . La Révolution ne craint personne, pas même les morts, même quand ils se comptent par millions. No pasaran, n'est-ce pas.
Une lucidité à deux vitesses
Ces faits ont été relatés dans la presse. Mais pour de nombreux Occidentaux, les Pussy Riot restent cette promesse de liberté censée sauver la Russie de ses dirigeants. On a trop pris position pour faire marche arrière Pour que l'opinion occidentale revoie son jugement, il faudrait que nos dissidentes encagoulées fassent quelque chose de vraiment grave, comme une orgie pédophile devant le mausolée de Lénine. Du reste, cela suffirait-il ? Il se trouverait toujours en France des intellectuels pour exiger du Kremlin la dépénalisation de la pédophilie .
Toute cette affaire jette une lumière crue sur la lucidité sélective du public occidental. Rompu aux raisonnements les plus subtils – et parfois brillants – quand il s'agit de « décrypter » le discours des puissants (hommes d'État, patronat, maman et papa), l'Occidental fait montre d'une naïveté désarmante face aux « petits », pourvu bien sûr qu'ils lui inspirent de la sympathie.
Les Pussy Riot en ont grandement profité : leurs prises de position ne font l'objet d'aucune analyse critique. On soupçonne habituellement les hommes politiques de ne chercher que le pouvoir et de mépriser les citoyens. Derrière chaque belle parole, on cherche la sombre intention. Les Pussy Riot n'ont rien à craindre de ce côté, puisque leurs déclarations sont prises pour argent comptant. La presse promet des portraits : elle offre des vignettes Panini. Ce n'est pas du journalisme, c'est du rewriting.
On ne se contente pas de répéter ce qu'elles disent. On enrichit leur discours, on lui donne de l'épaisseur, on se plie en quatre pour bâtir l'affaire autour du procès et le mouvement historique autour de l'affaire. L'allusion aux goulags, à Soljenitsyne et aux révolutions de couleur participe de ce story-telling. On fait même de la théologie : critiquant le rôle joué par l'Église orthodoxe russe dans l'inculpation des trois dissidentes, Audrey Pulvar rappelle que le Christ, c'est l'amour. Amen.
L'interview de Patti Smith parue dans Aficha trois jours après le verdict est à cet égard sidérante. L'artiste new-yorkaise y rappelle, comme tout le monde, que le chrétien se doit de tendre l'autre joue. Mais elle va plus loin, en gratifiant les lecteurs d'une réflexion très personnelle sur le caractère foncièrement insurrectionnel et révolutionnaire de l'art russe – une manière de blanchir les Pussy Riot et de ridiculiser les béotiens qui n'auraient pas connaissance de cette filiation spirituelle.
Ce comportement rappelle celui des Européens russophiles que je décrivais il y a deux ans. Les pro-Poutine ont, en l'espèce des pro-Pussy Riot, les adversaires qu'ils méritent. Chacun défend son « client », relayant ses déclarations et justifiant ses positions – nourrissant la croyance qu'en Russie s'affrontent non pas des individus, des groupes, des factions, mais des principes : l'ordre et la souveraineté contre le chaos et la désintégration pour les uns, la liberté et le droit contre la servitude et l'arbitraire pour les autres. On aime les Poldèves, et les feuilletons encore plus.
Qui influence qui ?
Pour les plus ardents défenseurs du Kremlin, il ne fait aucun doute que les Pussy Riot sont sous l'influence de l'Occident, qui cherche à fragiliser le pays. La suite logique, croît-on, des tentatives de révolutions colorées ayant eu lieu aux portes de la Russie.
Mais les choses sont loin d'être aussi simples. Si les membres de Pussy Riot, de Voina et autres groupes d'agit-prop sont influencés par l'Occident, ils ne le sont pas davantage que le reste de la jeunesse russe. Et compte tenu des moyens déployés par les Pussy Riot pour faire parler d'elles, il est légitime de penser qu'elles ont agi seules.
Les jeux d'influence ne sont pourtant pas absents. Il y a bien des manipulateurs et des manipulés. Mais, n'en déplaise à Alain Benajam , les manipulés ne sont pas ceux que l'on croit. Ce sont les Pussy Riot qui exercent leur influence sur les Occidentaux, et non l'inverse. Impopulaire en Russie, le discours des Pussy Riot est calibré pour un public occidental, friands de dissidences et autres ambitions révolutionnaires. La tâche était plus délicate pour les dissidents de l'ère soviétique, qui n'avaient pas mesuré la fascination du monde libre pour les promesses du socialisme réel, et s'étaient souvent heurtés à l'incrédulité de l'intelligentsia occidentale, pas tout à fait insensible aux charmes des « libertés réelles ». La nouvelle dissidence est mieux préparée. Il est vrai que M. Poutine ne se réclame pas de Marx, ce qui facilite la distribution des rôles. Les trois inculpées peuvent ainsi compter sur le soutien aveugle de l'Occident. « Nous sommes innocentes, jure-t-on dans le box des accusés, le monde entier le dit » . Nous aurions pu rester témoins, nous voilà complices.
Du reste, le progressiste occidental ne pouvait rester sourd aux appels des jeunes « dissidentes » russes. Le procès des Pussy Riot est, pour des millions de gens, l'occasion de réaffirmer leur appartenance au camp du Bien en même temps que leur lucidité sur la Russie post-soviétique. En France, où l'on est Résistant de père en fils depuis 1944, il est particulièrement important de prendre position sur le goulag russe. Indignez-vous, comme disait l'autre.
D'aucuns diront qu'une poignée de jeunes gens ne peut en influencer des millions d'autres. C'est mal nous connaître : un discours anti-autoritaire faisant l'apologie des libertés individuelles contre le pouvoir politique et légitimant par ailleurs l'implication de l'État dans les questions sociales a tout pour nous séduire . Ne pas en soutenir les auteurs serait admettre implicitement que nous faisons fausse route depuis plus d'un demi-siècle, à plus forte raison quand les dissidents font eux-mêmes la comparaison entre la rigidité de la Justice russe et la tolérance occidentale .
Il ne s'agit donc pas d'insurrection, mais d'auto-satisfaction. Et si certains espèrent une révolution, c'est avant tout par goût du spectacle. « Nous sommes tous des Pussy Riot » , répètent les indignés. Ils pourraient aussi bien dire « nous crevons tous d'ennui, divertissez-nous ».
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Maria Alekhina, Nadejda Tolokonnikova et Ekaterina Samutsevitch purgeront leur peine, et la situation de la Russie ne s'en trouvera ni pire ni meilleure. Il n'en serait pas autrement si la sentence était plus sévère, ou si au contraire le juge Syrova avait abandonné les charges. Il faudra bien plus qu'une émeute de vulves pour « changer les choses ». Car les problèmes de la Russie – corruption, déclin démographique, compétitivité – ne sont pas de ceux que l'on règle par des happenings ou des coups d'éclat. Ces espiègleries, loin d'amorcer le changement, ébranlent les fondements de la société civile en heurtant les sensibilités. Sans doute, par sa fermeté, la Justice russe ligue le reste du monde contre le Kremlin. Mais la libéralisation d'un régime est un processus complexe que le reste du monde n'est pas en mesure d'amorcer. C'est à la société russe elle-même de porter le changement. Or c'est à cette société que Pussy Riot et consorts, à travers leurs actions, témoignent leur mépris.
Faudra-t-il, sous ce prétexte, soutenir Vladimir Poutine « contre vents et marrées » ? Certains le suggèrent, voyant là le seul moyen de tenir tête aux forces antipatriotiques et à l'empire américain qui les soutient. Je ne puis m'y résoudre. Les intérêts de la Russie sont les intérêts de la Russie, tout comme le sort des Pussy Riot est le sort des Pussy Riot, non celui d'un peuple entier. Le « reste du monde » ne peut être le théâtre de nos fantasmes. Il s'agirait de s'estimer assez pour ne pas répondre présent à la moindre convocation étrangère, qu'elle soit le fait d'un dirigeant ou de quelques trublions. C'est aussi ça, la liberté.
Nils Sinkiewicz.
Pussy Riot and New York Graffiti Art, in The Economist, 26 juillet 2012, <http://www.economist.com/blogs/democracyinamerica/2012/07/freedom-speech>
Cf. déclaration de Sting sur son blog officiel le 25 juillet 2012 <http://www.sting.com/news/title/amnesty-international-and-sting-call-for-release-of-pussy-riot-bandmembers-in-moscow>
Alexis Prokopiev, Après le Printemps arabe, une "Twitter #Revolution" en Russie ?, in Youphil, 9 décembre2011,<www.youphil.com/fr/article/04655-apres-le-printemps-arabe-une-twitter-revolution-en-russie? ypcli=ano>
Vera Gaufman, « Nouveau coup d'éclat de Pussy Riot », Le Courrier de Russie, 22 février 2012, <http://www.lecourrierderussie.com/2012/02/22/nouveau-coup-eclat-pussy-riot>
Madeleine Leroyer, Russie : des camps pour femmes hérités du Goulag, in Le Figaro, 17 août 2012,<http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/16/01003-20120816ARTFIG00458-russie-des-camps-pour-femmes-herites-du-goulag.php>
http://www.rue89.com/2012/08/20/marseille-linterpellation-absurde-des-manifestants-pro-pussy-riot-234729>
http://www.irishtimes.com/newspaper/opinion/2012/0823/1224322753285.html >
http://www.transfert.net/Jean-Louis-Costes-et-le-droit-a-l>
http://www.mk.ru/politics/article/2012/01/20/662683-feministok-zaderzhali-na-krasnoy-ploschadi.html>
http://ostropoller.livejournal.com/662819.html>
http://teh-nomad.livejournal.com/426045.html>
« Pussy Riot Solidarity : Topless Ukrainian Activist Chainsaws Crucifix », RT, 17 août 2012
Voir la page Wikipedia consacrée au sujet :<http://fr.wikipedia.org/wiki/Pétitions_françaises_contre_la_majorité_sexuelle#1978_Conversation_.C3.A0_la_radio_entre_Foucault.2C_Hocquenghem_et_Danet>
Audrey Pulvar, Édito du 21 août 2012, Les Inrocks, <http://www.lesinrocks.com/2012/08/21/actualite/ledito-daudrey-pulvar-inalienables-11287960/#.UDSqeRkd_PI.wordpress>
Aleksandr Gorbatchev, « Patti Smith o Pussy Riot : ''Eti devouchki vypolnili svoiou rabotou. Teper vacha otchered'' », Aficha, 20 août 2012, <http://www.afisha.ru/article/patti-smith-o-pussy-riot/>
Alain Benajam, « Pourquoi il est important de soutenir Vladimir Poutine », 20 août 2012 <http://www.alain-benajam.com/article-pourquoi-il-est-important-de-soutenir-vladimir-poutine-109250767.html>
Maria Alekhina, « Pussy Riot : ''Je n'ai pas peur de vous'' », Les Inrocks, 22 août 2012 < http://www.lesinrocks.com/2012/08/22/actualite/maria-alekhina-pussy-riot-je-nai-pas-peur-de-vous-11288149/>
Daniil Turovski, « Chto je vy delaete, devtchonki? Pussy Riot o borbe s rejimom i lioubvi k kotikam », Aficha, 24 janvier 2012 <http://www.afisha.ru/article/pussy-riot-against-putin/>
Vladislav Moissev, « Bunt feminizma : zatchem obrazovanie devoutchki provodiat pank-moleben v Khram Khrista Spasitelia », Russkiï Reporter, 24 février 2012, <http://rusrep.ru/article/2012/02/24/pussy_riot>
C'est le point de vue défendu par Piotr Versylov, membre du groupe Voina et époux de Nadiejda Tolokonnikova : « Tout le monde était étonné que Poutine décide de rendre une sentence aussi sévère à l'endroit des filles pour avoir chanter une chanson contestataire dans une église – personne ne s'y attendait. Cela ne se produirait jamais en Occident, c'est juste impossible.« ''Disproportionate'' Pussy Riot Sentence Receives International Condemnation », BBC World News, 18 août 2012 <http://bbc-worldnews.net/2012/08/disproportionate-pussy-riot-sentence-receives-international-condemnation/#.UDKeqGWyUow>
Audrey Salor, « Nous sommes tous des Pussy Riot », Nouvel Obs, 17 août 2012 <http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120817.OBS9843/reportage-nous-sommes-tous-des-pussy-riot.html>
Alain Benajam, « Pourquoi il est important de soutenir Vladimir Poutine », 20 août 2012 <http://www.alain-benajam.com/article-pourquoi-il-est-important-de-soutenir-vladimir-poutine-109250767.html