La France en lutte
- Le groupe Hitachi Computer va rapatrier au Japon une partie de la production de son usine d'Orléans (cartes électroniques pour grandes unités informatiques) et pourrait supprimer 63 postes de travail sur 215. Les salariés font valoir que la production de ces unités à Orléans est rentable et qu'ils ont déjà accepté des restructurations importantes de ce site en 2006.
- Le Tribunal de grande instance de Nimes annule les effets du plan de restructuration des Salins du Midi, qui prévoyait la suppression d'environ 150 emplois sur les 750 salariés de la Compagnie des Salins. Cette décision fait suite à une action conduite par les syndicats du site d'Aigues-mortes qui contestent le motif économique de ce plan.
Vendredi 29 janvier
lundi 1er février
- Le chantier naval de Saint Nazaire STX Franceengage un plan de chômage partiel de mars à mai 2010 qui touchera plus d'un millier de salariés sur 2300. Le chantier (ex Alstom) ne dispose plus d'aucune commande ferme et un programme de 351 départs volontaires est déjà en cours.
- Le fabricant de chaussures Marbot-Bata vient de s'engager à améliorer le plan social qui touche son usine de Neuvic (Dordogne), fermée depuis fin 2009. Le tribunal de grande instance de Périgueux avait annulé, le 19 décembre dernier, ce plan qui concerne 73 salariés. L'annonce de Bata, qui intervient en pleine campagne des régionales en Aquitaine, où le ministre du travail Xavier Darcos est candidat, ne s'appuie pour le moment sur aucune mesure chiffrée.
- L'entreprise textile CMT Finition, qui emploie 120 salariés à Villeneuve-d'Olmes (Ariège), est placé en redressement judiciaire. Selon la CGT, la direction du groupe Carreman, maison mère de CMT, cherche à supprimer une cinquantaine de postes sans avoir à payer de plan social.
Jeudi 11 février
- Le mouvement social prend de l'ampleur au sein d'Ikea France, à la suite de l'échec des négociations salariales. Des débrayages sont annoncés dans plusieurs centres, notamment en Ile de France et le siège social du groupe est occupé par des syndicalistes.
Henri Valois.