24 février 2013
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Sous le signe de la Balance, Un jour d'octobre je suis né, Vénus hélas ! m'a condamné A subir sa folle influence; Les femmes que j'ai rencontrées. Mon cœur devint leur éventail Et ma mémoire est le bercail Où vont les brebis égarées; Cythère ! il nous faut jeter l'ancre Et perdre un dimanche banal, Dans son petit soulier de bal, Notre cœur tout barbouillé d'encre. |
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georges gabory (1899-1978). Poésies pour dames seules. (NRF, 1922).
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marine
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Entendez le bruit de mes sanglots !... C’était un navire superbe Qui se balançait sur les flots Comme un coquelicot dans l’herbe… Capitaine du Tour du Monde, La nuit est chaude et vous pensez A l’odeur d’une fille blonde Qui ris lorsque vous l’embrassez… L’Océan né de mes pinceaux Vous emporte loin du rivage : Quand on a brulé ses vaisseaux, Il faut revenir à la nage. |
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georges gabory (1899-1978). Coeurs à prendre. (Le Sagittaire, 1920)
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zambelli
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Est-il de Paris à Pékin Plus joli masque de théâtre Qui sourie aux anges de plâtre Nus sous le manteau d'Arlequin ? Vous savez lire entre les lignes... Les mots nagent dans l'encrier, Mais les mots ne sont pas des cygnes ! Je ne pourrai jamais tailler Dans ce nuage une statue, Si je n'ai pas vaincu les mots ! La danseuse sortant des flots De tulle-illusion-perdue. |
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georges gabory (1899-1978). Poésies pour dames seules (NRF, 1922).
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