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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 10:30
Démocratie et relativisme     

Par Cornelius Castoriadis
Mis en ligne : [29-03-2010]
Domaine : Idées

 

castoriadis.jpg

 

Cornelius Castoriadis (1922-1997), philosophe, économiste et psychanalyste, fut un des grands critiques du totalitarisme communiste. Il a défendu le concept d'« autonomie politique ». En 1949, il fonde avec Claude Lefort le groupe Socialisme ou barbarie, d'où sort la revue du même nom, qui se dissout au printemps 1967. Castoriadis est l'auteur de La société bureaucratique (1973), Capitalisme moderne et révolution (1979),  Carrefours du labyrinthe (6 tomes de 1978 à 1998), Ce qui fait la Grèce (2 tomes, 2004-2008).



Cornelius Castoriadis, Démocratie et relativisme. Débats avec le MAUSS, Paris, Mille et une nuits, février 2010, 142 pages.


Présentation de l'éditeur.
En décembre 1994, Cornelius Castoriadis (1922-1997), qui fut le principal animateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie (1949-1967), économiste, psychanalyste et philosophe, rencontre des chercheurs de La Revue du MAUSS (le Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales), dont Alain Caillé, Jacques Dewitte, Serge Latouche, Chantal Mouffe... L'auteur de L'Institution imaginaire de la société (1975) et de la série des Carrefours du labyrinthe (1969-1999) prend acte de la situation nouvelle créée par la fin de l'URSS et par l'idéologie qui se diffuse à la suite des thèses de Fukuyama. Accords et désaccords surgissent au fil du débat. Castoriadis aborde les problèmes de la mondialisation : la question de l'universalisme et du relativisme culturel, le retrait des citoyens de la sphère publique, la fragilité de la démocratie.

Recension de Serge Audier.
  Le Monde du 5 mars 2010
.
Le diagnostic de Castoriadis. -  Le philosophe Cornelius Castoriadis (1922-1997) a été l'un des plus grands critiques de gauche du totalitarisme communiste, notamment dans le groupe Socialisme ou barbarie (1949-1967) animé avec Claude Lefort. Il est resté pour sa part attaché à un projet de démocratie directe dans un horizon anticapitaliste, mais en rupture avec Marx. Ce texte reprend un dialogue de 1994 avec des chercheurs du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (Mauss). Il traite du sens de la démocratie et de sa situation après la fin de l'URSS. Pour Castoriadis, les démocraties libérales ont sombré dans une phase d'apathie civique, sous domination d'une oligarchie économique et politique, et leur rayonnement décroît. Au coeur du débat, se trouve la question de savoir si les valeurs d'autonomie et de démocratie ont d'autres sources qu'en Occident et comment elles peuvent faire l'objet d'une appropriation originale dans les sociétés non occidentales.

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